Vincent Gallais : Portrait d’un bridgeur novateur

Interview Vincent Gallais

Addict depuis la plus tendre enfance aux frissons du bridge, il a délaissé le Sud de la France pour rejoindre Lille, la ville-mère de Funbridge. Ingénieur informatique la journée, joueur de bridge la nuit, sa passion dévorante et ses connaissances lui ont permis de développer un prototype unique en son genre et, par la même occasion, de décrocher un CDI dans la boîte de ses rêves.

Qui se cache derrière cette nouvelle recrue ? Quel est son rôle chez Funbridge ? Une chose est sûre, vous n’avez pas fini d’entendre parler de lui.

Sommaire :
Portrait d’un bridgeur
Tout a commencé …à la cantine
Un bridgeur à temps complet
Un prototype atypique
Une relation longue avec Funbridge
Le bridge, une destinée ?
Un bridgeur sachant bridger sait innover
Le meilleur conseil pour un joueur voulant progresser au bridge
Le portait chinois
Une carte dans la manche, un CDI dans la poche

Portrait d’un bridgeur

Peux-tu te présenter aux Funbridgeurs ?

Je suis Vincent Gallais, âgé de 23 ans et originaire de Nantes. Je viens de finaliser mon diplôme d’ingénieur en spécialité Génie Industriel et Génie Informatique à Marseille après avoir effectué ma classe préparatoire à Montpellier. Je suis venu chez Funbridge pour mon stage de fin d’études.

Avatar Vincent Gallais

Tout a commencé… à la cantine

J’ai commencé le bridge il y a 13 ans à l’école primaire à Nantes. Un monsieur venait faire des initiations le midi et ça permettait de bénéficier d’une carte prioritaire à la cantine le mardi ; j’étais très intéressé par cette carte prioritaire. J’ai finalement tenté le bridge et j’ai adoré. J’ai trouvé le jeu compliqué à prendre en main, mais le côté compétitif m’a vite rendu accro.

J’étais dans une école privée dans laquelle tout le monde se comparait et se jugeait sur l’apparence mais dans ce contexte, on était tous égaux face au jeu.

Initiateurs
Vincent Gallais avec Jennifer Mounier, Brigitte Céleste et Jean Yves Grand en 2017

Après mes trois premières années de bridge scolaire, j’ai rejoint mon premier club pour y trouver un peu plus de challenge et de compétition. La patience et le dévouement de certains bénévoles comme Jean-Yves Grand ou Brigitte Céleste ont grandement contribué à ma progression. Dans le même esprit, j’ai également rejoint le Groupe France de bridge dont je fais actuellement partie. Ce groupe me permet de m’entraîner régulièrement auprès des meilleurs jeunes français. J’aime le bridge car il me permet de me confronter à des personnes de tous les horizons tout en me fixant des objectifs tout au long de l’année.

Faire partie du Groupe France ? C’est un peu comme à la Coupe du Monde de Football : il y a les titulaires et les remplaçants – dont je fais partie -, qui ne jouent pas sur le terrain mais qui s’entraînent avec toute l’équipe et restent présents pour aider les autres joueurs.

Lors de tes études, as-tu mis en pause le bridge ?

Non, j’ai continué malgré les études, ça me permettait de me libérer l’esprit et de penser à autre chose que les cours.

Après, pour moi, le bridge ce n’est pas qu’un jeu, c’est l’endroit où je retrouve mes amis ainsi que ma copine. Quand je vais au bridge, je ne vais pas juste jouer, je vais partager un moment entre amis. Typiquement, cet été je vais jouer un festival à La Baule et passer du temps entre potes, le bridge est en quelque sorte un prétexte pour se retrouver.

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