Tant de bonnes nouvelles !

Article de bridge Je ne veux plus être le Père Noël

Au bridge, un Père Noël est un joueur qui ne cesse de faire des cadeaux à ses adversaires. En tournoi par paires, où la plus petite différence de score a de l’importance, cela peut produire une note catastrophique. Feriez-vous mieux que notre Père Noël contre cette manche en majeure ?

Tournoi par paires

Ouest donneur, tous vulnérables.

Les enchères :

(1) Un As majeur.
(2) Quantitatif.
(3) Décision finale de tournoi par paires, plutôt que 6♦.

Le début du coup : Nord entame du 10 de Pique, pour la Dame de Sud et l’As du déclarant (première bonne nouvelle). Celui-ci débloque le Roi et la Dame de Cœur. Le Valet de Nord s’écrase au second tour de Cœur (deuxième bonne nouvelle). Notre Père Noël ne peut réprimer un large sourire de satisfaction : il va, très certainement, réaliser treize levées !

Comment le déclarant joue : il rejoint donc le mort par le Roi de Carreau, encaisse l’As et le 10 de Cœur (défaussant le 7 et la Dame de Trèfle). Il revient en main à l’As de Carreau, sur lequel Nord défausse un Pique. Pas grave, pense notre Père Noël, je vais être obligé de concéder un Carreau, et c’est ce qu’il fait immédiatement. Ce qu’il a oublié, c’est le cinquième Cœur affranchi de Sud. Au lieu des treize levées prévues, notre pauvre Père Noël vient de chuter son contrat ! Faut-il incriminer la malchance ou la gourmandise du déclarant ? Auriez-vous tenté, comme lui, de réaliser treize levées ?

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